Enfin une éclaircie dans le conflit au Proche-Orient ? Alors que les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme quant aux conditions de vie des Gazaoui, de nouvelles négociations en vue d’un cessez-le-feu ont débuté entre l’État hébreu et le Hamas. Celles-ci ont lieu de manière indirecte à Doha, au Qatar, depuis ce dimanche 6 juillet, selon une source palestinienne à l’AFP, citée par France 24.
Parmi les conditions négociées lors d’une trêve de 60 jours figurent la libération d’une dizaine d’otages vivants et la remise de corps en échange de la libération de Palestiniens retenus captifs en Israël. Pour l’heure, 49 citoyens israéliens sont toujours détenus par le Hamas. Parmi eux, 27 personnes ont été déclarées mortes par l’armée israélienne, indique Le Monde.
Le chef du gouvernement israélien a estimé samedi que les changements exigés par le Hamas à la proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par l’intermédiaire des Qataris et des Égyptiens étaient « inacceptables ». Le dirigeant a tout de même envoyé ses émissaires avec des « instructions claires » afin de parvenir à un accord « aux conditions que nous avons acceptées ».
Donald Trump espère un accord la semaine prochaine
En parallèle, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, doit rencontrer ce lundi 7 juillet le président américain Donald Trump. Ce dernier a jugé possible la conclusion d’un accord dès « la semaine prochaine », estimant qu’il existe « de bonnes chances » d’y parvenir. « Je pense que la rencontre avec le président Trump peut certainement contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous », a de son côté espéré le premier ministre israélien avant de prendre l’avion en direction des États-Unis. Objectif avancé par le président de l’État hébreu : « faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison », a martelé Isaac Herzog après avoir rencontré Benyamin Netanyahou dimanche matin.