Ou comment réparer l’Holocauste par le volontariat auprès des plus fragiles.
Comme tous les écoliers allemands, Leo Ebe, originaire de Tübingen, dans le sud de l’Allemagne, a étudié l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste. Mais ce n’est que lorsque son Église a demandé à ses membres d’enquêter sur le rôle éventuel joué par leurs proches dans la Shoah qu’il a découvert son lien personnel avec le passé nazi de son pays.
Leo Ebe, alors jeune adolescent, découvre que son arrière-grand-père a servi dans les rangs de la SS, la police militaire) du régime nazi. «Mon arrière-grand-père a aidé à brûler des villages juifs et a pris aux juifs des objets précieux, comme des objets d’art et des bijoux. Il a organisé des émeutes. Il faisait patie des troupes qui se rendaient dans les villages mis à sac pour s’assurer qu’il ne restaient personne en vie», raconte le jeune homme, aujourd’hui âgé de 18 ans.
«J’ai été choqué et extrêmement déçu, mais j’ai aussi réalisé des choses sur moi-même», confie-t-il. «En tant que chrétien, il est de ma […]