Le manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement est l’un des marqueurs de la pauvreté dans les pays en développement. On estime qu’en Afrique subsaharienne encore 35% de la population n’a pas accès l’eau potable et que seul 22% de la population a accès aux services d’assainissement de base (source  : OMS et Unicef). 

Un défi de taille 

Ces chiffres alarmants sont une réalité pour les partenaires locaux du SEL qui sont quotidiennement confrontés aux besoins des communautés. C’est ainsi que naissent des projets d’aménagement de forages et de construction de latrines. 

Néanmoins, s’il y a une chose que les partenaires locaux du SEL ont compris, c’est que la réussite d’un projet ne dépend pas uniquement de la bonne réalisation des activités prévues, mais qu’elle dépend en grande partie de la pérennité des actions menées. C’est tout l’objectif de l’association Actions pour le Développement Social et la Protection de l’Environnement (ADSPE), qui a développé tout un modèle d’intervention pour assurer la durabilité de ses projets d’eau et assainissement. 

Jamais sans la communauté 

Quelle que soit l’ampleur du besoin, l’association n’intervient jamais sans une mobilisation en amont de la communauté. Yaovi, le coordinateur de l’association, souligne que c’est l’élément-clé pour garantir la durabilité d’un ouvrage. 

Avant d’intervenir dans un village, l’organisme s’assure que la communauté est réellement motivée et qu’elle ne souhaite pas juste bénéficier d’un programme de développement parmi tant d’autres. C’est ainsi que leur équipe étudie les […]