Les règles élémentaires d’hygiène ont été remises au goût du jour à la faveur de la pandémie de COVID-19. Se laver les mains régulièrement ou encore tousser dans son coude font partie de ces multiples gestes barrières qui nous protègent, nous et nos proches. Cette évidence universelle avait sûrement été un peu oubliée dans le contexte occidental. Mais intéressons-nous de plus près à la situation des populations dans les pays en développement…
Dans certaines régions du monde, le manque récurrent de moyens rend souvent plus aigüe une prise de conscience des questions d’hygiène et plus difficile les possibilités d’actions pour y faire face. Augustin Augier, un membre d’une ONG d’urgence sanitaire en Afrique, soulignait ainsi, durant le confinement, que « se laver les mains régulièrement dans un continent où l’accès à l’eau est difficile pour la majorité de la population ne va pas être simple ».
Le défi de l’accès à l’eau
L’accès à l’eau et à l’assainissement est reconnu par les Nations Unies comme un droit humain depuis 2010. L’un des Objectifs de développement durable (ODD), qui constitue la feuille de route de l’ONU à l’horizon 2030, est consacré spécifiquement aux questions d’eau, d’assainissement et […]