«Une bonne surprise», c’est ainsi que sont reçus les legs dans les Églises réformées de Suisse romande. Et pour cause, les legs ne sont pas légion. Pourtant, la surprise pourrait bien devenir une habitude à l’avenir. Avec la pandémie, 11% des Suisses qui ont déjà rédigé leur testament se disent prêts à y coucher les institutions religieuses, contre 4% l’an passé, révèle un récent sondage de l’Institut Demoscope réalisé pour l’Alliance pour le Bien Commun.
Une nouvelle tendance que les principales intéressées ne ressentent pas encore. À raison: le legs n’est pas un don comme les autres. Mais l’attribution post mortem, par voie de testament, de tout ou d’une partie de la fortune ou du patrimoine, à une personne extérieure aux héritiers.
Donner pour le bien commun
À la différence du don ponctuel ou récurrent en faveur d’une cause qui nous est chère, le legs, lui, est unique, fruit, le plus souvent, d’une mûre réflexion quand vient le moment de «mettre ses affaires en ordre». En temps de pandémie, le temps du bilan personnel pourrait profiter aux institutions religieuses. «Notre […]