Face à la pandémie de Covid-19, les services funèbres sont désormais célébrés dans la stricte intimité de la famille. Pour contrer l’isolement des endeuillés privés de la présence de la communauté, les ministres romands cherchent de nouvelles pistes pour accompagner les vivants et permettre le deuil.
Dans la plus stricte intimité, c’est aujourd’hui et jusqu’à nouvel avis la norme pour les services funèbres sur le territoire suisse. Vingt, dix, cinq, le nombre de personnes admises pour prendre congé d’un défunt se réduit comme peau de chagrin. La faute à la pandémie de Covid-19. En Suisse romande, l’heure est au respect des mesures de protection et à la réinvention d’un rite traditionnellement communautaire.
La théorie se confronte à un paradoxe: dans la théologie réformée, le service funèbre se destine à la communauté des vivants, limitée pour le coup au minimum. Dans les faits, «les gens ont besoin d’une parole d’espérance. Elle sera peut-être, en ces temps, plus entendue et plus attendue, car face à […]