À quelle problématique répond votre projet d’agriculture urbaine à Bangui ?
La Centrafrique est un pays enclavé. La plupart des produits que nous consommons à Bangui viennent du Cameroun et du Tchad. Le nord du pays dépend aujourd’hui de l’aide humanitaire. Le Sud pratique encore une agriculture vivrière. Il n’y a pas de moyens pour une agriculture industrielle. Donc il faut se donner d’autres moyens. D’où le projet d’encourager les jardins potagers en ville. Nous pouvons nous nourrir nous-mêmes.
Quelles actions menez-vous sur le terrain ?
Notre association, A9, visite tous les quartiers de Bangui et ses deux communes limitrophes, avec la collaboration des chefs de quartiers, qui sont les premières autorités publiques. Nous identifions avec eux les foyers intéressés les plus pauvres et leur distribuons des kits de culture. Nos trois techniciens agronomes accompagnent les […]