Jeudi, Donald Trump a dénoncé la « vermine violente » qui se serait « infiltrée » partout aux États-Unis, qu’il attribue à la politique de « frontières ouvertes » de Joe Biden, après l’attaque meurtrière à la voiture-bélier de La Nouvelle-Orléans. « C’est ce qui se passe quand vous avez des FRONTIÈRES OUVERTES avec un leadership faible, inefficace, et pratiquement inexistant », a lancé le républicain sur son réseau social Truth Social dans la nuit de mercredi à jeudi, ajoutant que les États-Unis étaient devenus « la risée du monde entier ».

L’auteur présumé de l’attaque qui a fait au moins quinze morts à La Nouvelle-Orléans a été identifié comme Shamsud-Din Jabbar, un citoyen américain originaire du Texas, qui aurait été « inspiré » par le groupe État islamique. Le futur président américain, qui reprendra ses fonctions à la Maison-Blanche le 20 janvier, avait déjà fait le lien entre l’attaque et l’immigration clandestine, affirmant que « les criminels qui arrivent sont bien pires que les criminels que nous avons dans notre pays ». Il a également établi un lien jeudi avec les différentes affaires judiciaires dans lesquelles il est poursuivi depuis les deux dernières années.

Donald Trump veut expulser 13 millions de migrants

« Le ministère de la Justice, le FBI et les procureurs démocrates (…) ont passé tout leur temps à attaquer illégalement leur opposant politique, MOI, plutôt que de se concentrer sur la protection des Américains face à la vermine violente de l’extérieur et de l’intérieur qui a infiltré tous les domaines de l’État et de notre pays lui-même », a déclaré Donald Trump. Il a également dénoncé jeudi matin la politique migratoire du président démocrate.

« Avec la “politique de frontières ouvertes” de Biden, j’ai dit à de nombreuses reprises durant mes meetings et ailleurs que le terrorisme islamiste radical, et d’autres formes de crime violent, deviendraient tellement graves en Amérique que cela deviendrait dur à même imaginer ou croire », a-t-il écrit dans un nouveau post sur Truth Social. Depuis ses débuts en politique en 2015, Donald Trump a constamment mis en avant les dangers présumés liés à l’immigration. Après sa victoire en novembre, le républicain avait annoncé qu’il envisagerait de déclarer l’état d’urgence nationale dès son entrée en fonction en janvier, afin de pouvoir mobiliser les forces armées pour réaliser son projet d’expulsion d’environ 13 millions d’immigrants en situation irrégulière.