Mardi 29 avril, Donald Trump a fêté ses 100 jours à la Maison-Blanche. Une date importante dans la vie d’un président que le milliardaire a choisi de célébrer au cœur de l’Amérique industrielle, dans le Michigan. Pour son discours très attendu et alors que les récents sondages d’opinions laissent entendre que la popularité du 47e président des États-Unis est en baisse, Donald Trump n’a pas fait dans la demi-mesure. « Nous sommes ici ce soir, au cœur de notre pays, pour célébrer les 100 premiers jours les plus réussis d’une administration dans l’histoire de notre pays, et ce d’après de très nombreuses personnes. »

Durant son discours, le dirigeant a abordé de nombreuses thématiques comme la question de l’immigration, de la justice ou encore des droits de douanes. Sur ce dernier point, il s’est d’ailleurs vanté que les chefs d’États du monde entier se déplacent pour le rencontrer et négocient avec lui, rapporte CBS. « Ils viennent d’Inde, de France, d’Espagne. Oui, ils viennent aussi de Chine. Ils viennent de partout pour voir votre président. Ils veulent conclure un accord. Et vous savez, nous ferons des accords, mais nous ne sommes pas obligés de le faire », a scandé Trump à la foule.

« Il n’y a que deux genres, l’homme et la femme »

Par ailleurs, le président a salué le travail de son administration en matière de réduction des dépenses publiques, notamment de l’Agence des États-Unis pour le développement international, souligne CBS. De plus, il s’est félicité d’avoir « mis fin à toutes les conneries sans foi ni loi sur la diversité, l’équité et l’inclusion, dans l’ensemble du gouvernement fédéral et du secteur privé » et d’avoir « fait de la politique officielle du gouvernement des États-Unis une politique selon laquelle il n’y a que deux genres, l’homme et la femme. »

À ce sujet, il a d’ailleurs émis l’hypothèse « d’interdire aux hommes de participer aux sports féminins ». Une mesure que le président des États-Unis n’a pas le pouvoir de faire tout au niveau privé que local malgré les pressions de l’administration Trump, précise la source.

« Nous ne faisons que commencer »

Ce meeting était aussi l’occasion pour le républicain de s’en prendre une nouvelle fois à ses opposants démocrates traités de « gauchistes cinglés » et à tout ce qui le dérange. Ainsi, l’ancien président Joe Biden a été surnommé « l’endormi », Trump a également dénoncé les médias « menteurs », les juges « communistes », les pays alliés qui « nous ont pillés plus que nos adversaires en matière de commerce », l’idéologie « woke » ou encore les éoliennes, comme le rapporte France info qui cite l’AFP.

Pris dans son élan et acclamé par la foule qui scandait « USA ! USA ! », le président a finalement alerté le monde : « Nous venons juste de commencer. Vous n’avez encore rien vu. » Après 100 jours à la Maison-Blanche, Donald Trump a déjà fait beaucoup à la tête des États-Unis, qu’en sera-t-il au 200e ?