Le 10 septembre 2025, Charlie Kirk, influenceur proche de Trump, militant conservateur et cofondateur de l’organisation Turning Point USA, a été assassiné par balle alors qu’il s’exprimait lors d’une conférence à l’Utah Valley University. L’incident est survenu une vingtaine de minutes après le début de l’événement intitulé « The American Comeback Tour », devant un public d’environ 3 000 personnes. Touché au cou, Kirk a été conduit d’urgence au Timpanogos Regional Hospital, où il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. L’auteur présumé du tir, Tyler James Robinson, âgé de 22 ans, a été interpellé deux jours plus tard. Les enquêteurs le considèrent comme le seul responsable de l’attaque comme l’indique Le Figaro.
Aux États-Unis, cet évènement a provoqué un véritable soulèvement de la droite américaine qui a érigé Charlie Kirk en « martyr ». De nombreux dirigeants ont vu dans sa mort bien plus qu’un simple accident : ils y ont perçu un signe de radicalisation politique, une manifestation de l’hostilité envers les idées conservatrices, voire un avertissement sur les risques liés au discours politique aux États-Unis. Quelques heures après les faits, le président Donald Trump a dénoncé ce qu’il considère comme l’influence de « la gauche radicale ».
Une mobilisation internationale
Dans le monde aussi, les différents acteurs de la droite et de l’extrême droite se sont indignés de l’assassinat du jeune influenceur américain. À Londres, lors d’une manifestation anti-immigration rassemblant quelque 10 000 personnes à l’appel du militant d’extrême droite Tommy Robinson, un hommage a été rendu à Charlie Kirk, un rassemblement où était notamment présent Éric Zemmour. Mais l’émotion ne s’est pas limitée au Royaume-Uni : des réactions ont également été observées au Japon, en Israël et en Afrique du Sud, témoignant d’un retentissement qui dépasse largement la notoriété internationale de Charlie Kirk.
En France, le camp national aussi a manifesté son émoi, comme Jordan Bardella. Sur son compte X, le président du Rassemblement national a écrit : « La rhétorique déshumanisante de la gauche et son intolérance alimentent la violence politique. Plus personne ne peut ignorer ce poison qui ronge nos sociétés démocratiques. » Marion Maréchal, de son côté, a rendu un hommage sincère au militant proche de Trump. Elle a écrit : « Avec un talent et un courage exceptionnels, ce militant conservateur américain ne cesse d’humilier l’extrême gauche et l’idéologie woke par son sens de la rhétorique, sa culture, son humour. » Elle a poursuivi en élargissant son propos à la France : « On l’a encore vu aujourd’hui dans nos rues, y compris avec des agressions physiques : ici comme aux États-Unis, la gauche radicale veut la guerre civile. Et va maintenant jusqu’à recourir de nouveau aux assassinats politiques. Mais nous ne reculerons pas. »

		