Les flammes restent incontrôlables. Au nord-est d’Athènes, plusieurs incendies frappent la Grèce depuis dimanche 11 août. Les conditions météorologiques et la sécheresse compliquent l’intervention des pompiers. Mardi 13 août, le pays pleure une première victime, rapporte BFMTV. Dans plusieurs localités, les habitants ont dû être évacués, y compris des hôpitaux. Les flammes, elles, avancent vers Athènes.

“Nous essayons de mouiller le bois ou les matériaux combustibles au cas où le vent s’arrêterait, mais seul Dieu le peut. Il a arrêté le vent et nous avons été sauvés”, assure Vassilis Tselepis, un habitant de la région d’Athènes. Sa maison, en effet, a été épargnée par le feu. D’autres ont eu moins de chance. Dans plusieurs communes, dont Varnavas, des maisons ont été totalement ravagées.

Des flammes de 25 m de haut

Anna Makraki habite la région d’Athènes. “Nous recevons constamment des messages des pompiers nous demandant d’évacuer la zone et nous sommes terrifiés”, dit-elle à la chaîne d’information en continu. Elle a fini par quitter sa maison, quand elle a vu les flammes lécher son quartier.

En Grèce, la situation est telle que le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, a écourté ses vacances. Il est rentré à Athènes depuis dimanche soir. “Nous faisons face à une catastrophe biblique”, a déclaré à la chaîne de télévision Skai le maire de Marathon, Stergios Tsirkas. D’après la chaîne de télévision publique ERT, le front de l’incendie mesure désormais plus de trente kilomètres, et certaines flammes sont hautes de plus de 25 mètres.

Des renforts français

Au total, 702 pompiers et 199 véhicules ont été déployés, et 35 avions et hélicoptères survolent la zone, rapporte Le Monde, citant le ministère de la Protection civile. La France a envoyé 180 pompiers, un hélicoptère et 55 camions en renfort. D’autres pays européens devraient également venir en aide à la Grèce.