Encore et toujours sous les bombardements. Lundi 28 avril, la Défense civile palestinienne a annoncé à l’AFP que 50 personnes ont été victimes de frappes israéliennes qui ont touché le territoire de la bande de Gaza, rapporte France info. L’organisation de secouristes a également précisé qu’une des frappes avait touché « un groupe de civils » dans l’est de Gaza-ville, faisant neuf morts, souligne 20 minutes.

La source ajoute que l’hôpital de Nasser à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, a confirmé aux autorités avoir reçu les corps de sept victimes d’un bombardement sur une maison, et celui d’al-Awda a dit avoir reçu quatre corps et 12 blessés après un bombardement de personnes « dans un café » près du camp d’al-Boureij, au centre de Gaza.

Israël a bel et bien rompu la trêve

Ses frappes interviennent au lendemain de l’actualisation du bilan humain de la guerre à Gaza. Dimanche 27 avril, le ministère de la Santé du Hamas avait revu à la hausse son bilan provisoire de la guerre suite à la confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus. Désormais, il estime à 52 243, le nombre de personnes tuées dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre 2023, rapporte 20 minutes avec l’AFP.

De son côté, Israël n’a pas commenté les bombardements du 28 avril. De plus, l’espoir d’une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël semble loin d’être réalisable. La dernière en vigueur avait été initiée en début d’année, mais n’aura duré que deux mois, avant de reprendre le 18 mars dernier. Israël continue de mettre la pression sur Gaza dans le but de récupérer les derniers otages israéliens du 7 octobre retenus par le Hamas.

Gaza vue comme un « enfer » par la Croix-Rouge

Depuis le 18 mars, les offensives israéliennes sur Gaza semblent plus violentes qu’elles ne l’étaient avant la trêve. À ce sujet, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s’inquiète « d’un nouvel enfer » pour les habitants du territoire palestinien. Le directeur du CICR a dénoncé cette situation lundi 28 avril, lors d’une conférence sur la sécurité à Doha, au Qatar : « Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d’aide et de dignité à grande échelle », rapporte France info avec l’AFP.

Pierre Krähenbühl ajoute : « Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens ». Enfin, selon le directeur de l’organisme, « plus de 400 travailleurs humanitaires et 1 000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ».