« Le gouvernement vient d’approuver le cadre pour la libération de tous les otages – qu’ils soient vivants ou décédés. » C’est en ces termes que le gouvernement israélien a fait savoir, à travers un communiqué publié dans la nuit du 9 au 10 octobre, son approbation de la première phase du plan de paix dans la bande de Gaza présenté par Donald Trump à la fin du mois de septembre, rapporte Le Monde.

Mahmoud Abbas, le président palestinien, a salué à la télévision israélienne « un moment historique », avant de poursuivre : « Nous espérions et nous gardons espoir de parvenir à mettre fin au bain de sang qui sévit dans notre pays, que ce soit dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ou à Jérusalem-Est. »

Un contingent de 200 soldats américains doit être dépêché sur place afin d’encadrer comme superviseurs l’application de cet accord de paix, plus particulièrement dans le but « de s’assurer qu’il n’y a pas de violations, pas d’incursions », livre l’amiral Brad Cooper, chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient.

Comment s’articule cette première phase ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’armée israélienne a commencé à se retirer de la bande de Gaza vers des positions déterminées préalablement et le processus devrait s’étaler sur 72 heures afin de permettre la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens. La défense civile de Gaza a confirmé le retrait en cours des troupes de l’État hébreu par la voix de Mohammad Al-Al-Moughayyir, un de ses responsables. À noter toutefois que 53 % des territoires de l’enclave restent sous le contrôle de Tsahal.

Pour le président américain, qui a annoncé se rendre au Moyen-Orient dimanche 12 octobre, « les otages rentreront lundi ou mardi ». La deuxième phase de son plan, qui prévoit le désarmement du Hamas, devrait voir ses négociations commencer rapidement après l’accord trouvé sur la première, même si aucun ultimatum n’a été avancé pour le moment, relève Le Figaro.

En Europe, la question de l’aide humanitaire pour les Gazaouis reste une des priorités, en plus de la libération des otages. Le chancelier allemand Friedrich Merz a notamment demandé à ce que la première phase soit mise en œuvre aussi vite que possible afin que l’aide humanitaire atteigne rapidement « la population de Gaza ».