«Peu importe qui remplace Donald Trump. L’essentiel, c’est qu’il soit parti.» À Bethléem, Khaled a résumé le soulagement des Palestiniens: le 4 novembre, quatre ans de cauchemar ont pris fin. En leur imposant un plan de paix qui niait leurs droits, en reconnaissant la souveraineté israélienne sur Jérusalem et le Golan et en leur coupant de nombreux financements, «Donald Trump avait rompu avec le rôle d’intermédiaire joué traditionnellement par les Américains dans le conflit, qui avait notamment permis la conclusion des Accords d’Oslo», souligne le professeur de science politique à Jérusalem Munther Dajani Daoudi.
L’élection du démocrate Joe Biden ouvre un nouveau chapitre dans les relations américano-palestiniennes. Deuxième président catholique de l’histoire des États-Unis, il est moins proche des évangéliques que Donald Trump, qui avait développé à leur contact une vision religieuse d’Israël évacuant les Palestiniens de l’équation du conflit. Au nom de sa foi […]