Sur la plage, un migrant épuisé avance sur les genoux vers les militaires américains. Il lève ses bras vers le ciel. Derrière lui le Mexique, devant lui, les États-Unis. 1 mois après leur départ du Honduras, les 400 premiers migrants sont arrivés à la ville frontalière de Tijuana. Ils sont accueillis par les barricades et les barbelés posés par l’armée américaine. Des milliers suivront, parce qu’ils fuient la violence des gangs et l’extrême pauvreté. Alors que l’Archidiocèse de Mexico faisait part du devoir des chrétiens face aux migrants, l’administration américaine a annoncé de nouvelles restrictions pour les demandeurs d’asile à la frontière mexicaine, suspendant le droit d’asile aux personnes qui […]