Israël a connu une semaine sanglante. Des morts sont à dénombrer, aussi bien du côté israélien que palestiniens, après une frappe sur la bande de Gaza et deux fusillades touchants des Israéliens à Jérusalem. « C’est avec une grande tristesse que j’apprends les nouvelles en provenance de la Terre sainte, en particulier la mort de dix Palestiniens, dont une femme, tués lors d’actions militaires antiterroristes israéliennes en Palestine; et ce qui s’est passé près de Jérusalem vendredi soir, lorsque sept Juifs israéliens ont été tués par un Palestinien et trois ont été blessés alors qu’ils sortaient de la synagogue », a déclaré le Pape lors de la prière de l’angélus du dimanche 29 janvier.
Le Saint-Père craint que « la spirale de mort qui s’accentue de jour en jour » ne fasse « que fermer les quelques lueurs de confiance qui existent entre les deux peuples« . « Je lance un appel aux deux gouvernements et à la communauté internationale pour trouver, immédiatement et sans délai, d’autres voies, qui incluent le dialogue et la recherche sincère de la paix« , a-t-il ajouté.
Les violences survenues en Israël font peser une menace sur le territoire. Peu après les attaques perpétrées à Jérusalem, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a mis en place des mesures fortes. Il a mis sous scellé, sans préavis ni procédure d’appel, les maisons des familles des auteurs des fusillades. Une mesure “au mépris total de l’État de droit” selon Dani Shenhar, de l’organisation israélienne de défense des droits humains HaMoke, rapporté par Le Monde. Le gouvernement a également annoncé la révocation des droits à la sécurité sociale des « familles de terroristes qui soutiennent le terrorisme« . Cette mesure devrait s’appliquer en premier lieu contre les Palestiniens possédant la nationalité israélienne, les Arabes israéliens, selon les termes israéliens.