Interdiction d’étudier, par exemple, en Afghanistan, fin de la protection du droit à l’avortement par la Constitution américaine, ou bien encore des restrictions d’accès à la contraception en Pologne. Un rapport de la Fondation Jean-Jaurès et de l’association féministe Equipop, publié lundi 13 février, dénonce des régressions en matière de droits des femmes, relate RTL. “Aucune région n’est épargnée”, précise-t-il.
Mais comment peut-on en arriver là ? Ces régressions s’observent, généralement, lorsque des “groupes très divers s’allient contre les droits des femmes”, commente Lucie Daniel, chargée de plaidoyer pour Equipop. Souvent portés par des “alliances hétéroclites”, les mouvements anti-droits sont décrits comme étant “particulièrement bien organisés”. Au point de réussir à faire reculer les libertés.
Forte “capacité de nuisance“
Dans ce contexte incertain, Equipop souhaite que le gouvernement prenne “la mesure de ces menaces”.”On a un peu soufflé après les dernières élections aux États-Unis et au Brésil”, perdues par les candidats conservateurs, “mais la capacité de nuisance des mouvements anti-droits reste forte”, souligne Lucie Daniel. Alors, elle espère “un sursaut politique en France”, indique RTL.
L’Hexagone fait déjà partie de la dizaine de pays ayant déclaré son intention de mettre en œuvre une politique étrangère féministe. Un objectif réalisable à condition d’augmenter “de façon substantielle” l’aide financière aux associations féministes et de faire des luttes féministes “un sujet de diplomatie prioritaire”.