Au départ de Beyrouth, il faut traverser la vallée de la Bekaa presque jusqu’à la frontière syrienne pour atteindre le village d’Anjar. Depuis l’escalade de la guerre entre Israël et le Hezbollah, les frappes sont quotidiennes dans les alentours. Des immeubles éventrés et des voitures calcinées longent la route. Mais le village de 5500 habitants, à majorité d’origine arménienne, a jusqu’ici été épargné.

L’école protestante arménienne d’Anjar, l’un des rares établissements scolaires de la région à avoir ouvert ses portes en cette rentrée 2024. «Cela a été un véritable défi, car il s’agit d’une grande responsabilité que d’assurer […]