Par François Stuck, réalisateur et producteur
«Tout ce qui vit est fait de cellules. » Il est établi qu’il y a un tronc commun du fonctionnement du vivant, humains compris, et que l’aventure de la vie aurait peut-être commencé dans les abysses océaniques il y a environ quatre milliards d’années.
Si l’Océan est le berceau de la vie sur Terre, s’interroger sur notre relation à cette immensité, encore très méconnue, c’est poser la question de notre relation à la vie. Ce questionnement peut être abordé également par le biais de la santé : santé des écosystèmes, des sols, de l’Océan, des humains… tout cela n’est-il pas lié ?
Un seul Océan, une seule santé
On parle aujourd’hui d’un Océan et non plus des océans. Une autre notion a émergé au début du XXIe siècle, celle d’« une seule santé », et si le terme de santé désigne la qualité de notre état physique et mental, alors il est possible d’affirmer que notre substance et notre subsistance sont indissociables de la santé des écosystèmes de notre planète et donc du bon état de l’Océan.
La construction du documentaire repose sur la mise en relation de ces deux perspectives : un seul Océan et une seule santé.
Un destin commun
Ces deux idées cherchent à recomposer notre conception du monde pour trouver des façons d’habiter la Terre durablement. Comment penser le destin commun à l’ensemble du vivant, c’est le sujet de ce film, un essai de compréhension des enjeux, souvent complexes, qui nous lient à la mer et de notre inscription d’être vivant dans un environnement dont dépend notre santé.
La question de la relation à l’Océan est donc existentielle et invite à une réflexion globale. Le documentaire pose la question de l’avenir en abordant le « droit des générations futures » ainsi que le concept émergent d’écocide. Il permettra d’entendre des paroles d’experts, scientifiques, médecins mais aussi philosophes, juristes ou sociologues, ainsi que les paroles d’acteurs de terrain, de celles et ceux qui […]