Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front Populaire (NFP) pour le poste de Première ministre, est en campagne. Elle entend multiplier les déplacements partout en France. À propos du successeur de Gabriel Attal, Emmanuel Macron profite de ses vacances au fort de Brégançon pour réfléchir à la suite. Vendredi 2 août, la France a appelé ses ressortissants “de passage en Iran” à quitter le pays “au plus tôt”. Aux États-Unis, Kamala Harris est désormais assurée d’être la candidate des démocrates. Quant à l’Union européenne, elle estime que la victoire de Nicolas Maduro à la présidentielle du Venezuela ne peut être reconnue.
Lucie Castets en campagne
Malgré la “trêve olympique” déclarée par Emmanuel Macron, Lucie Castets mène un bras de fer à distance avec le chef de l’État. Après un premier déplacement samedi 27 juillet dans le quartier populaire de Wazemmes, à Lille, la candidate du NFP pour Matignon s’est rendue dans le Loiret mercredi 31 juillet, pour visiter l’usine Duralex, afin de parler travail et industrie, rapporte France 3 Régions. Un site pas choisi au hasard, puisque l’entreprise connaît d’énormes difficultés financières. La verrerie a frôlé la liquidation judiciaire avant que le tribunal de commerce d’Orléans ne valide le projet de reprise par les salariés, permettant de sauver 226 emplois.
Les nombreux appels téléphoniques d’Emmanuel Macron
En vacances au fort de Brégançon, dans le Var, Emmanuel Macron passe de nombreux appels téléphoniques. Selon un proche, il réfléchit à l’éventail des possibles dans l’idée de nommer un nouveau Premier ministre mi-août, explique Le Parisien. Auprès de plusieurs confidents, le Président a exprimé sa volonté de désigner le successeur de Gabriel Attal entre le 11 et le 15 août. Un Conseil des ministres est convoqué le 12 août. Le Nouveau Front Populaire (NFP), qui revendique Matignon avec 193 députés, souligne “d’une certaine manière, c’est aussi un désir d’alternance qui s’est exprimé”, concède Emmanuel Macron en privé. Le chef de l’État entend nommer, selon l’un de ses conseillers, “un Premier ministre chargé d’aller dans le dur”, c’est-à-dire prêt à bâtir une coalition et à former un gouvernement.
L’Iran placé en rouge sur la carte des conseils aux voyageurs
La France a appelé vendredi 2 août les Français de passage “qui se trouveraient encore en Iran” à quitter ce pays “au plus tôt”, en raison du risque “aggravé” d’escalade militaire entre Israël et Téhéran après l’élimination du chef politique du Hamas en Iran attribuée à Israël. BFMTV précise que le ministère français des Affaires étrangères ne spécifie pas le nombre de Français potentiellement concernés par cette nouvelle recommandation. Le ministère rappelle que l’ensemble du territoire iranien est placé en rouge sur la carte des conseils aux voyageurs. “Il est donc formellement déconseillé aux ressortissants français de se rendre en Iran, quel qu’en soit le motif”, insiste-t-il.
Kamala Harris sera la candidate des démocrates
Depuis le vendredi 2 août, Kamala Harris est assurée de devenir la candidate des démocrates à l’élection présidentielle américaine de novembre. L’actuelle vice-présidente de Joe Biden a, en effet, recueilli le soutien de plus de la moitié des délégués lors d’un vote en ligne. La candidate s’est dite “honorée” d’avoir dépassé ce seuil avant la clôture du vote lundi, indique la RTBF. La quinquagénaire acceptera formellement cette investiture à la convention démocrate, prévue à Chicago, mi-août.
L’Union européenne réclame plus de transparence au Venezuela
En attendant plus de transparence sur l’élection contestée à la présidence de la République de Nicolas Maduro, l’Union européenne ne reconnaît pas les résultats du scrutin au Venezuela. “Bien qu’il s’y soit engagé, le Conseil national électoral du Venezuela n’a toujours pas publié les procès-verbaux officiels des bureaux de vote”, a expliqué le Conseil de l’Union européenne, dimanche 4 août, dans un communiqué. “Faute de preuve pour les soutenir, les résultats publiés le 2 août ne peuvent être reconnus”, poursuit-il. Le Conseil national électoral du Venezuela, qui dit avoir été victime d’un piratage informatique, a toutefois ratifié la victoire de Nicolas Maduro avec 52 % des voix contre 43 % à Edmundo Gonzalez Urrutia à l’issue du scrutin du 28 juillet. Or, selon les procès-verbaux de chaque bureau publiés par l’opposition, c’est ce dernier qui a remporté le scrutin avec 67 % des voix, indique franceinfo. L’opposition continue de crier à la fraude.