Depuis l’annonce de l’administration Trump visant à expulser un million de sans-papiers par an, l’Amérique centrale est devenue une terre d’exil forcé pour des milliers d’étrangers. Ces migrants, souvent en fuite devant des persécutions religieuses ou politiques, arrivent dans des pays peu préparés à les accueillir.
Face à l’abandon des autorités, les Églises – catholiques et protestantes – s’engagent concrètement, rapporte le site Protestinfo. Gymnases réaménagés, repas communautaires, premiers soins, écoute psychologique : tout est mis en œuvre pour leur offrir un minimum de dignité. « Ils sont seuls, traumatisés, et souvent en grand danger », souligne le pasteur Gustavo Gumbs, actif au sein de la Fondation chrétienne d’aide aux migrants.
Il alerte notamment sur la situation de dizaines de migrants éthiopiens, érythréens, pakistanais ou iraniens arrivés à Panama City. Certains, comme une dizaine d’Iraniens convertis au christianisme, risquent de lourdes représailles s’ils sont renvoyés dans leur pays d’origine. Faute de solution pérenne, ils sont souvent transférés vers des refuges précaires, parfois isolés en pleine […]