« Nous voulons une vie normale. Nous voulons que nos enfants retournent à l’école. Nous prions pour que Dieu nous sauve de cette folie ».
La folie dont parle Raquel est le déferlement de violence envoyé par l’armée israélienne depuis une quinzaine de jours sur le Liban. « Nous essayons de vivre normalement autant que possible, mais nous sommes rongés par la peur. Nous ne nous sentons plus en sécurité depuis le bombardement d’une ville voisine », explique-t-elle à ACI.
Dans la société fortement communautaire qu’est le Liban, les chrétiens sont divisés et ne partagent pas tous les mêmes opinions politiques. Certains soutiennent le mouvement chiite Hezbollah qu’ils appellent le « mouvement de résistance ». D’autres au contraire s’y opposent comme une chrétienne qui se réjouit de la mort de l’ex-leader Hassan Nasrallah : « le rat est mort », triomphe-t-elle selon La Croix.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 90 000 personnes ont été déplacées, principalement du sud vers le nord du pays. Les églises, les paroisses […]