“One Forest, One Breath” (“Une forêt, un souffle”). Des affiches porteuses de ce slogan ont été collées un peu partout dans les rues de Libreville, au Gabon. La capitale accueille, les mercredi 1er mars et jeudi 2 mars, un sommet. Organisé à l’initiative des chefs d’État gabonais et français, Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron, il est consacré à la protection des forêts tropicales, précise La Croix. Nommé One Forest, il vise à trouver des “solutions concrètes” pour, d’un côté, gérer durablement les forêts tropicales et, de l’autre, permettre le développement économique des pays forestiers.
Pour les organisateurs, la conservation des forêts dans le monde participera à la protection du climat et des espèces. Pour mémoire, la forêt est l’habitat terrestre le plus riche en matière d’espèces et de biodiversité. Et grâce au volet “développement économique” de One Forest, la promotion de “filières plus durables” pour les produits issus du bois ou de l’agroforesterie sera au cœur des débats. Il en va de même pour la recherche de financements et la promotion de la coopération scientifique entre les trois grands bassins forestiers mondiaux : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Aux quatre coins du monde, les forêts tropicales sont menacées par la surexploitation agricole et industrielle. Pour preuve, les Nations unies estiment que dix millions d’hectares de forêts ont été détruits chaque année entre 2015 et 2020.
Pas de “nouvelles déclarations politiques”
En revanche, le sommet “n’aura pas pour objectif de faire adopter de nouvelles déclarations politiques”, la priorité étant donnée aux objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat, en 2015, et la COP15 de Montréal sur la biodiversité en 2022. Emmanuel Macron, actuellement en déplacement en Afrique, ne sera pas l’unique chef d’État à participer à One Forest. Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville), Faustin Archange Touadéra (Centrafrique), Mahamat Idriss Déby Itno (Tchad) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale) feront aussi le déplacement, liste le quotidien.