Par ce projet de loi, l’Ouzbékistan désire «renforcer davantage les droits des enfants». Dans les faits, cela ressemble davantage à de la persécution religieuse. Le 26 juin, le gouvernement ouzbèke a déposé un projet de loi ayant pour but de punir les parents ou tuteurs qui permettent à leurs enfants de recevoir une éducation religieuse «illégale» avant d’atteindre l’âge de 18 ans.

Si elle était votée, cette mesure viendrait déjà renforcer un arsenal répressif concernant l’éducation religieuse des enfants. En effet, l’ONG Portes Ouvertes France précise, le 12 août, que l’article 240 du Code civil prévoit que «pour œuvrer auprès d’enfants, les Eglises ouzbèkes doivent d’abord s’enregistrer officiellement auprès de l’Etat, puis obtenir une autorisation officielle pour accueillir des enfants». Sans ce sésame, toute activité religieuse destinée aux enfants est illégale. Les sanctions encourues par les parents pourraient être une amende équivalente à un mois de salaire et une peine de prison de quinze jours.

Un frein pour l’éducation religieuse

Par ailleurs, le groupe de défense des chrétiens Voice of the Martyrs Canada (VOMC), souligne que la loi est publiquement promue comme «un moyen de restreindre la formation islamique militante». Toutefois, VOMC estime que «les répercussions de la nouvelle loi proposée affecteront tous les groupes religieux» dans ce pays à majorité musulmane. «Quel genre de parents… ne dispensent pas d’éducation religieuse à leurs enfants?», (s’)interroge un internaute sur les réseaux sociaux. Un autre renchérit: «Nous avons constaté que le radicalisme et le fanatisme religieux sont en hausse. S’ils sont […]