Singapour pourrait procéder à deux exécutions cette semaine. Comme l’indique l’organisation locale de défense des droits Transformative Justice Collective (TJC), un homme de 56 ans condamné pour trafic de 50 grammes d’héroïne devrait être pendu mercredi 26 juillet à la prison de Changi. Deux jours plus tard, une femme de 45 ans devrait connaître le même sort, rapporte TFI. Cette dernière a été jugée coupable de trafic de quelque 30 grammes d’héroïne.
Dans ce cas, elle sera la première femme exécutée depuis vingt ans dans ce pays d’Asie où la législation antidrogue est parmi les plus sévères au monde. Là-bas, la peine capitale peut être prononcée dès que le trafic porte sur une quantité de 500 grammes de cannabis et de 15 grammes d’héroïne.
“Inadmissible”
Après une pause de deux ans liée à la pandémie de Covid-19, Singapour a repris les exécutions. Depuis, au moins 13 condamnés ont été pendus, chiffre TF1. Mardi 25 juillet, Amnesty International a demandé à Singapour de mettre un terme aux exécutions imminentes.
“Il est inadmissible que les autorités de Singapour continuent de procéder à de nouvelles exécutions au nom de la lutte contre la drogue”, a souligné Chiara Sangiorgio, spécialiste de la peine de mort au sein de l’organisation non-gouvernementale via un communiqué.