Huit médailles de plus. Les athlètes français ont déclenché une pluie de médailles, lundi 29 juillet, portant à 16 leur nombre depuis l’ouverture des JO de Paris, dont cinq en or. Grâce à leur très beau parcours, les escrimeuses Sara Balzer et Manon Apithy-Brunet se sont retrouvées en finale. Elles se sont disputé chaque point dans un Grand Palais survolté, décrit franceinfo. Si Sara Balzer partait favorite, Manon Apithy-Brunet a gagné (15-12). Nicolas Gestin, lui, a tenu son rang de vice-champion du monde à Vaires-sur-Marne. Pour sa première participation aux Jeux olympiques, il a remporté les quatre manches de la compétition, les deux de qualifications, la demi-finale et la finale de slalom en canoë.
Le judoka Joan-Benjamin Gaba a quant à lui créé la surprise. Allant “au bout de ses forces” pour atteindre la finale des -73 kg, il a décroché l’argent face au champion du monde et champion d’Europe en titre, l’Azerbaïdjanais Hidayat Heydarov. Un peu plus tôt, la judokate Sarah-Léonie Cysique avait apporté “avec les tripes” et “un gros mental” la quatrième médaille au judo français. Cette fois, la médaillée d’argent à Tokyo a terminé à la troisième place en -57 kg.
En VTT cross-country, Victor Koreztky est monté sur la deuxième marche du podium. Comme l’équipe de France de tir à l’arc devancée par la Corée du Sud. Ce qui n’a pas empêché les archers français Baptiste Addis, Thomas Chirault et Jean-Charles Valladont de manifester leur joie. Dans les jardins de Versailles, cette fois, un autre trio tricolore s’est illustré en remportant l’argent au concours complet. Karim Laghouag, Stéphane Landois et Nicolas Touzaint avaient remporté l’or à Rio et le bronze à Tokyo.
Journée caniculaire
Mardi 30 juillet, tous les sites olympiques seront touchés par un épisode caniculaire, explique BFMTV. Les sportifs des JO de Paris vont devoir faire avec. À Paris, la température ressentie atteindra 40°C. Malgré une Île-de-France placée en vigilance jaune canicule par Météo-France et 45 autres départements en vigilance orange, l’heure n’est pas pour le moment au report d’épreuves selon le Comité d’organisation des JO (Cojo). “Au cours des épisodes de fortes chaleurs, l’organisateur Paris 2024 activera un dispositif spécifique et adressera les recommandations adaptées à l’ensemble des participants et spectateurs des épreuves sur les sites olympiques”, a précisé le ministère de la Santé.
Dans ces conditions, les athlètes vont devoir fournir des efforts extrêmement intenses. “Les sportifs n’ont pas le choix et donc ils se préparent. L’idée, c’est de s’acclimater à la chaleur”, souligne Bertrand Daille, chef du pôle de la performance à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep). Par exemple, depuis 15 jours, l’équipe de France féminine de rugby à 7 “fait des séances d’entraînement dans des thermo-rooms (des chambres chauffées et très humides)”, illustre le spécialiste.
Une Seine trop polluée
Les triathlètes, eux, auront un peu de répit. Selon la chaîne d’information en continu, ils prenaient leur petit déjeuner, peu avant 4 heures, quand ils ont appris que la qualité de l’eau de la Seine ne permettrait pas d’organiser l’épreuve aujourd’hui. « Il y a forcément un peu de déception et de colère de la part des athlètes, mais on a focalisé l’attention sur le fait de s’adapter », a expliqué le directeur technique national, Benjamin Maze. Les triathlètes sont retournés au lit et ils devraient s’entraîner en piscine dans la matinée. L’épreuve devrait avoir lieu demain, si les analyses sont meilleures.