La France a remporté sa 44e médaille dimanche aux JO de Paris, dimanche 4 août. Un record. Mais les Jeux ne sont pas qu’exploits sportifs et médailles. Les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux ont porté plainte pour menaces de mort, samedi 3 août. Le même jour, le Vatican s’est dit « attristé » par des « allusions ridiculisant les convictions religieuses », dans un communiqué. De son côté, le ministère français des Affaires étrangères conseille à ses ressortissants résidant en Iran de « quitter temporairement le pays », en raison de craintes d’un embrasement au Proche et Moyen-Orient. Et au Royaume-Uni, de nouvelles manifestations ont eu lieu, après l’attaque au couteau qui a causé la mort de trois enfants à Southport.
Record battus pour la France aux JO
Grâce aux fleurettistes, la France a décroché sa 44e médaille française aux Jeux olympiques, dimanche 4 août. Cette médaille a permis à la délégation française de battre son total absolu de breloques olympiques remportées dans l’ère moderne. C’était à Pékin, en 2008, précise Le Parisien. Désormais, le prochain objectif est de battre le record de titres olympiques. À Atlanta, en 2016, les Français avaient ramené 15 médailles d’or, notamment grâce aux deux titres de Marie-José Pérec, celui de David Douillet ou encore aux quatre titres en cyclisme sur piste. Dimanche soir, la France avait déjà remporté 12 médailles d’or.
Les organisateurs des JO menacés de mort
Alexandre Billard, Thomas Jolly et Thierry Reboul, organisateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux, ont porté plainte pour menaces de mort, samedi 3 août. Une enquête a été ouverte, rapporte BFMTV. Mardi dernier, Thomas Jolly, directeur artistique de cette cérémonie, avait déposé une première plainte pour des faits similaires en raison de son origine présumée israélienne et de son orientation sexuelle. Une enquête pour cyberharcèlement avait été ouverte par le parquet de Paris. D’autres enquêtes ont été ouvertes après des plaintes déposées par la drag queen Nicky Doll et la DJ et militante féministe Barbara Butch. Sur les réseaux sociaux, des influenceurs conservateurs, des autorités religieuses et politiques d’extrême droite s’en sont pris en particulier au tableau nommé « Festivité » dans lequel elles figuraient.
Le Vatican « attristé »
Toujours à propos de la cérémonie d’ouverture, le Vatican a déclaré samedi, dans un communiqué, « se joindre aux voix qui se sont élevées ces derniers jours pour déplorer l’offense faite à de nombreux chrétiens et croyants d’autres religions », relate Le Figaro. Le Saint-Siège s’est dit « attristé par certaines scènes de la cérémonie ». Assurant ne pas remettre en question « la liberté d’expression », le Vatican déclare qu’elle « trouve sa limite dans le respect des autres ». Une parodie de la Cène incarnée par des drag-queens en lieu et place des apôtres, et par une DJ à celle de Jésus, ne passe pas. Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a toujours assuré que son inspiration venait plutôt de la mythologie grecque. Il a affirmé sur BFMTV que la scène représentait Dionysos, le dieu grec de la fête et du vin, aussi connu sous le nom de Bacchus chez les Romains. Dionysos est souvent associé à des banquets et des scènes de débauche, entouré de bacchantes et de satyres, comme on le voit dans de nombreuses œuvres d’art européennes.
Appel à quitter temporairement l’Iran
Après les ressortissants français du Liban, ceux en Iran sont eux aussi appelés à quitter le pays depuis dimanche août, en raison des tensions avec Israël. Les autorités françaises estiment probable un risque de fermeture de l’espace aérien et des aéroports iraniens, explique Europe 1. « Nous appelons de nouveau nos ressortissants à faire preuve de la plus grande prudence dans leurs déplacements, à éviter tout rassemblement et à se tenir informés de l’actualité et d’éventuels messages ou consignes de l’ambassade de France en Iran dans les prochains jours », insiste le ministère des Affaires étrangères dans une consigne aux voyageurs actualisée et publiée dimanche.
Au Royaume-Uni de nouvelles émeutes anti-migrants
Depuis quatre jours, le Royaume-Uni est traversé par de violentes émeutes comme il n’en avait pas connu depuis plus de dix ans. Au moins deux hôtels hébergeant des demandeurs d’asile ont été pris pour cible à Rotherham et près de Birmingham dimanche 4 août. Un point de non-retour pour le Premier ministre Keir Starmer, qui a promis que les casseurs anti-migrants et islamophobes regretteront leurs actes, souligne Le Point. Les émeutes ont débuté après que trois fillettes ont été tuées dans une attaque au couteau lundi dernier à Southport, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Ce drame a donné lieu à une flambée de rumeurs et de désinformation sur les réseaux sociaux sur la religion et l’origine de l’agresseur présumé.