Les cinq s’instituèrent membres permanents du Conseil de sécurité et l’ONU regroupa peu à peu la quasi totalité des pays du monde après ratification de la Charte des nations unies. L’ONU se donnait pour mission de maintenir la paix et la sécurité internationale, mais aussi de protéger les droits de l’Homme, fournir de l’aide humanitaire et promouvoir le développement durable. Elle dispose de pouvoirs spécifiques tels que les sanctions contre les pays qui transgressent les règles qu’ils ont validées.
En 1948 ce dispositif a été complété par la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » aujourd’hui « droits humains » et au fil du temps d’un certain nombre d’institutions internationales.
Dans un contexte d’opposition puis de guerre froide et de confrontation entre le bloc soviétique et l’occident ce système a permis pendant presque cinquante ans le maintien de la paix entre les grandes puissances. Il n’a cependant pas empêché les conflits locaux en particulier ceux de la décolonisation.
Pourtant la fin de l’URSS en 1991 a déstabilisé cet équilibre et peut-être entrainé l’ONU, que De Gaulle appelait « le machin », dans sa chute. On constate en effet de plus en plus la transgression des principes qui régissent le droit international par ceux-là même qui les ont institués, et doivent les faire respecter, mais surtout l’impuissance de l’ONU à sanctionner ces infractions. On l’a vu en Irak lorsque les USA sont intervenus en 2003. La situation en Ukraine en est aussi une tragique illustration ! Ses frontières et son intégrité territoriale […]