« Une journée historique pour la paix », c’est ainsi que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué le sommet El-Cheikh, ce lundi 13 octobre 2025. Sommet lors duquel a été signé un accord sur Gaza qui, selon lui, « ouvre une nouvelle ère de paix et de stabilité » au Moyen-Orient. Il semblerait en effet qu’au bout de deux ans, le « jour d’après » soit enfin arrivé au Proche-Orient.

Avant même le début du sommet, le Hamas libérait les derniers otages israéliens encore en vie en échange de près de 2 000 détenus palestiniens, le tout sur fond de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. S’il n’y aura donc pas eu besoin d’attendre le début de la réunion pour finaliser la première étape du plan Trump pour Gaza, ce sommet pourrait avoir un rôle décisif dans le maintien de la paix pour ces prochaines années.

Un sommet pour penser à demain

Lors de ce sommet, l’attention était tournée vers l’avenir. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a annoncé son intention d’organiser une conférence internationale consacrée au « redressement rapide, à la reconstruction et au développement » de Gaza, dans la continuité du plan Trump.

Au cœur des discussions ont également figuré plusieurs priorités : répondre à l’urgence humanitaire dans l’enclave palestinienne, envisager le désarmement du Hamas et déterminer la future gouvernance du territoire. Plusieurs dirigeants étrangers plaident pour que l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas joue un rôle central. Ce dernier a d’ailleurs échangé avec le président américain à Charm el-Cheikh, leur première rencontre depuis 2017. Après une brève visite entre Jérusalem et Charm el-Cheikh, Donald Trump a regagné Washington dans la soirée, satisfait du chemin parcouru.

Emmanuel Macron était également présent. Le président français est resté mesuré dans sa déclaration : « C’est une journée historique, mais il reste de nombreuses étapes à franchir pour écrire l’histoire. » Il a également souligné l’importance de l’Autorité palestinienne dans le processus de paix, tout en rappelant le rôle de la France, chargée de « veiller à ce qu’elle ait sa part » dans la gouvernance encore incertaine du territoire.