Vingt-quatre heures après que Joe Biden a annoncé qu’il retirait sa candidature, dimanche 21 juillet, une enquête réalisée auprès de 4 000 Américains par Morning Consult place Donald Trump devant Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche. Mais l’écart entre le candidat républicain et la vice-présidente démocrate n’est plus que de deux points, contre six auparavant. Donald Trump est désormais crédité de 47 % des suffrages et Kamala Harris de 45 %, précise BFMTV.

Autre constat : l’élection présidentielle américaine semble encore plus indécise qu’avant le retrait de Joe Biden. Concrètement, Kamala Harris obtient de meilleurs résultats que Joe Biden dans plusieurs catégories. Elle touche davantage l’électorat noir, avec une avance de 54 % face à Donald Trump, contre 39 % pour Joe Biden. Elle séduit également plus les femmes. Son retard est de 5 points sur Donald Trump, contre 12 points quand Joe Biden était encore dans la course.

Un scrutin indirect

Un autre signe peut sembler encourageant pour le camp démocrate. Il s’agit de l’oreille que prêtent les progressistes à Kamala Harris. La vice-présidente recueille plus d’intentions de vote chez les électeurs démocrates et les personnes qui ont voté pour le président de 81 ans en 2020 que ce dernier lorsqu’il était candidat.

Reste que les résultats de cette enquête nationale sont à prendre avec des pincettes, en raison notamment de la manière dont se déroulent les élections présidentielles outre-Atlantique. Aux États-Unis, l’élection présidentielle se joue État par État, en raison d’un scrutin indirect. Et comme lors de chaque campagne, le moindre rebondissement est capable de faire évoluer l’opinion d’ici le mardi 5 novembre, date du scrutin.

Le soutien des démocrates

Ce qui est sûr, c’est que Kamala Harris est largement soutenue par son camp. Celle-ci s’est pleinement lancée dans la campagne dès le lundi 22 juillet, en attaquant Donald Trump, qu’elle a promis de battre en novembre. La vice-présidente a également comparé le candidat républicain de 78 ans à un “prédateur” et un “escroc”. “Nous allons gagner”, a affirmé Kamala Harris. L’équipe de campagne de Donald Trump a également fait preuve de rapidité. Elle dispose déjà de publicités électorales attaquant Kamala Harris.