Samedi 1er novembre, La Tribune Dimanche a dévoilé une enquête d’intention de vote réalisée par le cabinet d’études et de conseil Elabe, plaçant le Rassemblement national largement devant ses concurrents, et ce, que le candidat soit Jordan Bardella ou Marine Le Pen. Le parti a même connu l’adoption par l’Assemblée nationale de son texte dénonçant les accords franco-algériens de 1968, une première dans son histoire. Outre-Atlantique, le président américain a menacé le Nigeria d’intervention militaire, qui tolère selon lui « les meurtres de chrétiens ». Pendant ce temps, des millions d’Américains souffrent des conséquences du shutdown, car notamment privés d’aide alimentaire. L’ancien président des États-Unis, Barack Obama, s’est exprimé en parallèle pour critiquer la politique menée par le 47e locataire de la Maison Blanche.

Le Rassemblement national plébiscité pour la présidentielle 2027

Qu’il s’agisse de Jordan Bardella ou Marine Le Pen – qui pour l’heure ne peut se présenter en raison de son inéligibilité – le Rassemblement national peut se réjouir à la vue du résultat de l’enquête d’intention de vote Elabe, réalisée à la demande de La Tribune Dimanche et de BFM TV. Le parti d’extrême droite y arrive largement en tête avec en moyenne 35 % d’intentions de vote pour Jordan Bardella, selon les cas de figure, et 34 % pour Marine Le Pen. De l’autre côté du spectre, s’il reste loin derrière, Jean-Luc Mélenchon gagne du terrain et récolte « entre 11,5 et 13 % ». C’est Édouard Philippe qui se place en deuxième position dans les différentes hypothèses, avec entre 15,5 % et 19,5 % des intentions de vote.

Les accords de 1968 dénoncés à l’Assemblée

Jeudi 30 octobre, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de résolution présentée par le Rassemblement national, dans laquelle le parti dénonçait les accords franco-algériens de 1968, qui prévoient des facilités de circulation et d’arrivée sur le territoire français pour les ressortissants algériens, rapporte Le Monde. S’il n’a pas de valeur contraignante pour le gouvernement, il s’agit du premier texte proposé par le RN à être adopté par les députés dans toute l’histoire du parti, même s’il s’en est fallu d’une voix (185 pour et 184 contre).

A lire aussi :

Donald Trump menace le Nigeria

Le Monde Afrique, qui cite l’AFP, rapporte que le président américain Donald Trump menace d’intervenir militairement au Nigeria si le pays « continue de tolérer le massacre de chrétiens », selon ses propres termes. Selon lui, le christianisme au Nigeria est « confronté à une menace existentielle ». « La caractérisation du Nigeria comme un pays intolérant sur le plan religieux ne reflète pas notre réalité nationale », a ainsi rétorqué le président nigérian Bola Tinubu sur son compte X (ex-Twitter). Le pays fait en réalité face à des problèmes en termes de sécurité alors que plus de 40 000 personnes sont décédées au cours des seize dernières années en raison de l’insurrection djihadiste du mouvement terroriste Boko Haram.

Des millions d’Américains impactés par le shutdown

En raison du shutdown début octobre qui a placé le pays en état de paralysie budgétaire, la population des États-Unis subit maintenant les conséquences, et notamment les plus vulnérables. Entre chômage technique et manque d’aide alimentaire, ils sont plusieurs dizaines de millions à être impactés, selon franceinfo. Le principal programme d’aide alimentaire n’est plus financé par l’État depuis le 1er novembre, ce qui a des répercussions sur près de 12 % de la population américaine.

Barack Obama fustige la politique menée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche

Toujours du côté des États-Unis, c’est un ancien président qui a fait parler de lui. Relativement discret dans la campagne de deux candidats démocrates à des postes de gouverneurs, Barack Obama est monté sur scène à l’occasion d’un meeting dans l’État de Virginie, rapporte The Guardian. Il en a profité pour s’en prendre à la politique du successeur de Joe Biden. « C’est pire que ce que j’avais même prévu », a-t-il ainsi lâché, visant notamment les droits de douane imposés par Donald Trump. « L’économie fonctionne-t-elle mieux pour vous ? […] Pour les familles ordinaires, les coûts n’ont pas baissé, ils ont augmenté, à cause de cette politique tarifaire chaotique », a-t-il continué, en s’adressant à la foule.