Entre le 8 et le 9 novembre, la devanture de l’église Saint-Élie de Maared, située à une trentaine de kilomètres au nord-est de Damas, a été taguée d’une inscription antichrétienne, selon l’ONG Portes Ouvertes (PO).
« Chrétien infidèle, il n’y a aucune autre divinité que Dieu (Allah). Après Saint-Élie de Dweila, c’est au tour de Saint-Élie de Maared. »
En citant l’église Saint-Élie de Dweila, les extrémistes ont souhaité rappeler aux chrétiens l’attentat-suicide du 22 juin dernier, au cours duquel 22 chrétiens avaient été tués et plus de 60 blessés. Il s’agissait de la première attaque contre des chrétiens depuis le départ de Bachar al-Assad. Une attaque qualifiée de symbole du « nettoyage ethno-religieux » des chrétiens dans le pays, selon Nuri Kino, le fondateur de A Demand for Action, une organisation qui milite pour une meilleure protection des minorités au Moyen-Orient.
« Dans l’église dévastée, les secours ont découvert une véritable scène de guerre : des corps atrocement mutilés d’hommes, de femmes et d’enfants mêlés aux […]
