La guerre en Syrie a eu un impact important sur son établissement.
Dans la vallée de la Bekaa, au Liban, Anjar est un site connu des touristes et des archéologues pour ses vestiges d’une mystérieuse cité omeyyade. Mais ce village de 5500 habitants est aussi un bastion de la communauté arménienne, très présente au Liban, qui s’y est installée dans les années 1940. D’un camp de réfugiés, Anjar est devenu un village coquet où Hagop Akbasharian dirige une école de 200 élèves, dont 76 résidents. L’internat est principalement financé par le Christlicher Hilfsbund à Zurich. Mais l’institution protestante est aussi soutenue par DM-échange et mission, à Lausanne. Une année de scolarité représente 3900 francs par enfant, somme inatteignable pour les familles.
Anjar a toujours offert une scolarité de qualité. Hagop Akbasharian s’emploie à poursuivre cette dynamique. Il a développé un ‹programme d’éducation personnalisé› pour les enfants avec des besoins particuliers. 65 personnes travaillent au quotidien dans l’établissement, dont des professionnels hautement qualifiés (psychothérapeutes, thérapeutes du langage…). Depuis 2015, le conflit syrien a […]