Le ministre fédéral de la Justice et des Droits humains du Pakistan, Azam Nazeer Tarar, a annoncé le 16 octobre dernier, que le gouvernement introduirait de nouvelles garanties procédurales destinées à prévenir les fausses accusations de blasphème dans le pays. Cette mesure viserait à assurer des enquêtes équitables et à garantir une approche judiciaire, sensible dans de tels cas, rapporte le Christian Today.

Sept jours plus tard, le gouvernement fédéral est allé encore plus loin pour défendre les minorités, en approuvant une proposition de l’administration de la province du Pendjab. Celle-ci vise à interdire les activités du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique pakistanais islamiste radical connu pour ses positions extrémistes.

Ce parti fondé en 2015, agit principalement pour punir le blasphème, défini comme toute parole ou acte jugé offensant envers l’islam. Il avait déjà été interdit en 2021 après des manifestations violentes, puis réhabilité six mois plus tard sur promesse de renoncer à cette agressivité.

Le TLP est accusé d’avoir participé à l’augmentation des accusations de blasphème ainsi qu’à une recrudescence d’attaques violentes […]