Alors que Nicolas Maduro a prêté serment le 10 janvier dernier, suite à sa très controversée réélection à la tête du pays, ses opposants ne cessent de dénoncer une élection truquée. Les critiques pleuvent à l’international et au sein même des institutions de son pays jusqu’au Parlement, mais le président élu clame sa légitimité et entend exercer son mandat jusqu’au bout.
Mais mercredi 23 janvier, dans une tension générale, le jeune président du Parlement vénézuélien contrôlé par l’opposition, Juan Guaido 35 ans, s’est proclamé « président en exercice », chef de l’État par intérim. Il s’est exprimé face à des dizaines de milliers de partisans réunis à Caracas.
« Je jure d’assumer formellement les compétences de l’exécutif national comme président en exercice du Venezuela pour parvenir […] à un gouvernement de transition et obtenir des élections libres. » Les partisans de Nicolas Maduro parlent d’un coup d’État. La Cour suprême, composée majoritairement de soutiens au président Maduro, a ordonné une enquête pénale contre les membres du Parlement. L’armée rejette également la proclamation de Juan Guaido […]