«Sur Twitter, je suis une personne qui s’avère être pasteure, je ne suis pas ‹la› pasteure», résume Noémie Emery.
La pasteure geek de Cossonay (VD) vit ainsi le réseau social comme une soupape lui permettant d’exprimer ses convictions politiques ou féministes. «Je vis les questions liées à l’inclusivité des personnes LGBT+, l’accueil des migrants ou la défense des travailleuses du sexe, par exemple, comme des conséquences directes de ma compréhension de l’Evangile. Jésus lui-même a toujours tendu la main à celles et ceux qui étaient aux marges de la société. Mais je sais que ce sont des questions qui peuvent toucher certaines sensibilités. Je n’ai pas à balancer frontalement mes convictions au culte à des gens qui ne sont pas préparés. Sur Twitter, par contre, si les gens ne sont pas d’accord, ils peuvent arrêter de me suivre ou venir en discuter. Mais c’est vrai que je chemine sur cette question. J’essaie donc d’amener quand même les questions d’orientation affective dans la prière d’intercession ou de parler de Dieu comme […]