Olivier Faure réélut Premier secrétaire du PS

Les délégués du congrès socialiste à Marseille ont entériné pour de bon, samedi 28 janvier, la victoire d’Olivier Faure comme premier secrétaire du PS, grâce à un accord avec son rival Nicolas Mayer-Rossignol. L’élection d’Olivier Faure met un terme à plusieurs jours de contestations et de fractures internes. C’est à la quasi-unanimité que les 168 délégués ont validé l’accord entre les deux rivaux. Selon le texte, le Premier secrétaire et les deux premiers secrétaires délégués vont travailler « de façon collégiale, en recherchant le consensus« . Mais « il n’y a pas de « direction collégiale«  qui occuperait la fonction de Premier secrétaire« , a précisé Olivier Faure, rappelant qu’en cas de divergence, l’instance de décision reste le bureau national. En clôture du congrès, Olivier Faure s’est félicité d’avoir pu dépasser les « mots blessants et les désaccords surjoués« .

Nouveau plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme

Ce lundi 30 janvier est présenté un plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations par la première ministre. C’est à l’Institut du monde arabe qu’Élisabeth Borne va présenter ce plan, piloté par la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, Isabelle Rome. Ce texte est très attendu, notamment par les associations, déçues par les mesures déployées en 2018 et 2020, comme le rappelle Le Monde. 80 mesures vont être présentées, développées autour de cinq thèmes : nommer la réalité du racisme, de l’antisémitisme et des discriminations, mesure ce phénomène, mieux éduquer et former, sanctionner les auteurs et accompagner les victimes.

Fabien Roussel validé à la tête du PC

Le texte d’orientation du Parti communiste français (PCF) des partisans de Roussel a obtenu près de 82% des suffrages, confirmant la reconduction de Fabien Roussel à la tête du PCF. Fabien Roussel a salué ce résultat sur son compte Twitter, vantant un « choix clair, massif, fort, déterminé, sur une orientation qui s’inscrit dans la poursuite du travail engagé ensemble depuis quatre ans« . « La tâche est immense, soyons humbles, ouverts, rassembleurs. Je formule le vœu que notre parti devienne demain leur maison commune pour construire le changement tant attendu« . Loin des turbulences du Parti socialiste, le PCF entend s’imposer dans le débat pour se démarquer de la coalition de gauche de la Nupes.

7.000 amendements déposés sur le projet de loi retraite

Les partis d’opposition sont prêts à défendre leur vision de la réforme des retraites. Plus de 7.000 amendements ont été déposés sur le projet de loi réforme des retraites, en vue de l’examen du texte. Dans le détail, La France insoumise a déposé 3.345 amendements, les écologistes 1.282, le Parti socialiste 1.053, Les Républicains 617, les communistes 272 et le Rassemblement national 75. À l’image des revendications syndicales, l’article 7 du projet de loi, portant sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite, a fait l’objet de l’essentiel des amendements. « Nous aurions pu déposer autant d’amendements que le nombre de vies que cette réforme va briser, mais nous souhaitons que le cœur de cette contre-réforme, le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans prévu à l’article 7 du projet de loi, soit abordé dans nos débats« , a expliqué dans un communiqué l’alliance de gauche, Nupes.

Michel Mercier, ancien ministre de la Justice, condamné à trois ans de prison

Un ancien ministre de la Justice a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour des emplois fictifs. Michel Mercier a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir donné des emplois parlementaires fictifs à son épouse et une de ses filles entre 2005 et 2014. Ancien sénateur du Rhône, il a en outre été condamné à cinq ans d’inéligibilité, trois ans d’interdiction de toute fonction publique et à verser 50.000 euros d’amende. Son épouse et sa fille ont été reconnues coupables de complicité et ont été condamnées, respectivement, à 18 mois de prison avec sursis et 40.000 euros et à 12 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende. De plus, Michel Mercier a été reconnu coupable de détournement de fonds publics pour avoir payé un assistant parlementaire alors qu’il ne travaillait plus avec lui.