Inconvenants en société, certains sujets peuvent être abordés entre amis. L’enjeu est que chacun puisse se sentir à l’aise ou, a minima, s’éloigner discrètement des discussions qui pourraient le déranger.

«Lorsque l’on est ensemble pour vivre un moment de convivialité, il faut éviter les sujets qui mènent inévitablement à un débat», prévient Bernard de Muralt, à Fribourg, auteur d’Usages du monde. Le savoir-vivre dans un monde sans frontières (aux éditions Licorne, 2009). «A table, les convives deviennent une audience captive. Impossible de s’éloigner ou d’éviter un sujet», renchérit Viviane Néri, de l’Institut Villa Pierrefeu, école internationale de savoir-vivre et de protocole international située à Glion, dans les hauts de Montreux.

De manière générale, on évitera tous les sujets qui peuvent provoquer une discussion un peu vive au sein d’un groupe ou même ennuyer les autres convives: «Outre la religion, je pense aussi à la politique et aux questions sentimentales. On ne monopolise pas la parole après une rupture», prévient Bernard de Muralt. «Il en va de même pour les questions de santé. Si votre conjointe n’a pu se joindre à vous, mieux vaut se contenter d’un ‹elle ne se sentait pas bien› que de présenter un bulletin de santé complet avec force de détails», enchaîne l’expert, qui recommande de privilégier les sujets plus consensuels, tels que […]