Avec le Covid, réduisant à peau de chagrin toutes les activités, certaines relations paroissiales se sont approfondies lors des prises de contact pour savoir si tout allait bien durant cette période compliquée et se sont transformées en véritables relations d’aide. Aide administrative, aide pratique (courses, rangement de l’habitation), transports…

Les personnes aidées sont des personnes âgées, sans enfant ou dont la famille habite loin.

Aucune de ces démarches d’aide n’est institutionnalisée, que ce soit au niveau de l’État ou même de l’Église, les autres paroissiens n’étant souvent pas au courant de ces relations privilégiées qui se nouent en fonction des besoins des uns et des autres.

Pourtant il s’agit bien d’un engagement qui pourrait être reconnu comme un ministère de notre Église, au même titre que les prédicateurs, les catéchètes, les visiteurs et bien d’autres.

Mais cette aide semble être une évidence pour qui la fournit. Comme un parent s’occupant de son enfant en bas âge ou un enfant s’occupant de son parent diminué, des paroissiens estiment évident de venir en aide à l’ami·e qui a partagé tant de moments de la vie cultuelle, qui a parfois partagé les mêmes bancs d’école ou de catéchisme !

Alors, sans aller jusqu’à une reconnaissance formelle de cet engagement, ne serait-il pas nécessaire d’apporter une aide, un réseau à ces personnes se mettant au service des autres ? […]