Sophie, quel a été ton parcours avant cette prise de fonction en 2022 ?
J’ai fait mes études de théologie à l’IPT (Montpellier et Paris). À la fin de mon cursus j’ai réalisé une année de suffragance longue dans le Piémont des Cévennes pour des raisons familiales. Puis mon ministère a été marqué par une alternance entre postes en paroisse et ministères spécialisés.
Après mon proposanat à Saint-Étienne-Forez, Christophe, mon mari, a été nommé dans la Manche. Durant son mandat, j’ai été en congé parental deux ans, puis, pendant trois ans, nommée à la Société d’édition et de diffusion (anciennement Société des écoles du dimanche – SED). Nous avons alors publié Regards d’artistes et le document catéchétique Jonas.
Par la suite, nous avons déménagé dans les Cévennes où nous avons pu avoir des postes pastoraux proches. J’ai ensuite été appelée à la présidence de la région Cévennes-Languedoc-Roussillon. Poste sur lequel je suis restée deux mandats, alors que l’ERF devenait EPUdF. Puis, retour en paroisse, en Provence-Alpes-Corse-Côte d’Azur, à Orange-Carpentras, avant d’être appelée sur le poste de secrétaire générale.
En quoi consiste le poste de secrétaire général ?
Il faut avouer que c’est un poste compliqué, un poste de l’ombre qui ne donne pas vraiment envie. Mais j’ai toujours fait confiance à mon Église et à ses appels, j’ai donc accepté.
C’est un poste aux multiples facettes. Tout d’abord, c’est un ministère de liens : avec le conseil national (CN), les présidents de conseils régionaux (CR), les inspecteurs ecclésiastiques, les pasteurs.
En tant que responsable des ressources humaines, je suis amenée à porter des situations particulières qui nécessitent des […]