"Je devrais être mort", a confié Donald Trump au New York Post, dimanche 14 juillet, au lendemain de la tentative d’assassinat dont il a été victime. L’ancien président des États-Unis estime qu’il a été sauvé, car il a tourné sa tête à droite peu avant les tirs de l’assaillant. Il a également remercié les agents du Secret Service, assurant : "Ils ont fait un travail fantastique […] C’est surréaliste pour nous tous". Donald Trump ne s’offre pas de répit, puisqu’il se rend, lundi 15 juillet, à Milwaukee, dans le Wisconsin pour la convention républicaine, durant laquelle il sera intronisé candidat des Républicains pour l’élection présidentielle de novembre 2024.
Agir "dans les urnes, pas avec des balles"
Joe Biden, candidat à sa réélection en tant que président des États-Unis et adversaire de Donald Trump, a réagi dans un discours. "Il n’y a pas de place en Amérique pour ce genre de violence, ni pour quelque violence que ce soit. Point. Aucune exception. Nous ne pouvons pas permettre que cette violence soit normalisée", a-t-il affirmé dans des propos retranscrits par Le Monde. Dénonçant un climat politique "brûlant", il a appelé à "faire baisser la température". Le candidat démocrate à l’élection présidentielle a appelé à agir "dans les urnes, pas avec des balles". Il a enfin appelé à l’union du pays : "N’oublions pas que nous sommes les États-Unis d’Amérique. Il n’y a rien, rien, rien que nous ne puissions faire si nous le faisons ensemble", a-t-il conclu.
Pour autant, plusieurs républicains pointent une "rhétorique" des démocrates qui aurait conduit à cette tentative d’assassinat, a relevé franceinfo. Cette attaque pourrait aussi conforter Donald Trump dans une position victimaire et pourrait susciter de la sympathie pour lui, selon un politologue interrogé par le média.