Le Prix Charles Gide a pour objet de redistribuer aux acteurs de l’action sociale protestante, membres de la FEP, les dons collectés grâce au Dîner des protestants. Il vise à primer des projets d’utilité sociale actuels ou futurs à caractère inclusif, solidaire et participatif et répondant à des besoins sociaux non couverts. L’initiative s’inscrit dans la continuité des deux années précédentes et permet de soutenir activement les projets socialement innovants des associations de la FEP.

Quatorze lauréats récompensés 

Cette année, le jury récompense quatorze projets qui mobilisent des femmes au service des plus vulnérables, ou qui soutiennent des femmes en difficulté. Toutefois, cette thématique n’est pas une condition déterminante pour qu’un projet soit sélectionné. 

Trente dossiers de candidature ont été soumis au jury – composé de quinze personnalités, experts de l’ESS, partenaires et financeurs. La richesse et la diversité des actions présentées n’ont pas facilité la tâche du jury : dans un contexte de crise sociale et d’augmentation de la précarité, tous ces projets répondent à des besoins manifestes et témoignent d’engagements remarquables. A l’issue d’un processus de candidature en plusieurs étapes, quatorze projets ont été retenus. Des dotations allant de 2 000 à 15 000 euros ont été attribuées aux lauréats, pour répondre à leurs besoins de financement précis et soutenir le développement concret de leurs projets. 

Des projets riches et variés 

Les projets retenus ont été proposés aussi bien par des associations de taille modeste, animées essentiellement par des bénévoles, que par des établissements rattachés à des institutions très professionnalisées et comptant jusqu’à plusieurs centaines, voire milliers, de salariés. Ils touchent à des thématiques diverses : création de lien social entre femmes, alimentation saine, entraide entre femmes, engagement des jeunes, intégration des femmes réfugiées, ateliers d’art thérapie pour femmes demandeuses d’asile…  

Parmi cette très grande variété des projets lauréats, deux grandes catégories émergent : 
– les projets d’investissement et d’équipement : qui apportent une réponse adaptée pour satisfaire un besoin très spécifique d’aménagement ou d’équipement au service du développement de l’activité d’une association. C’est le cas par exemple avec la création, par l’association La Maison Ouverte à Béziers, d’un “Café des femmes”, lieu de convivialité pour favoriser l’échange et l’entraide entre femmes.  

– les projets de formations/ateliers/activités : qui, de manière transversale, proposent des actions visant à développer activement les potentialités des personnes accompagnées, en stimulant leur capacité d’invention, d’action et d’engagement, pour leur permettre de […]