Un communiqué suite à la publication du rapport d’activité 2022-2024 de la Miviludes.
Engagés dans la lutte contre les dérives sectaires, nous nous situons au côté de la Miviludes pour dénoncer toute situation où des personnes pourraient être victimes d’abus de faiblesse ou de sujétion psychologique ou physique. Ensemble, nous voulons lutter contre tous comportements contraires aux libertés fondamentales et au respect de la dignité humaine. Ils sont, pour nous, contraires à l’Évangile du Christ. C’est dans cette perspective que nous poursuivons, de manière résolue, le travail entamé avec notre service « Stop abus » contre les violences sexuelles dans l’Église, en partenariat avec les autorités compétentes, en particulier la Miviludes.
La très grande majorité des saisines évoquées dans le cadre des Églises protestantes évangéliques ne concerne pas des Églises affiliées au CNEF. Nous restons toutefois attentifs à la fragilité de certaines de ces communautés isolées, parfois peu structurées, qui peuvent être exposées à des dérives faute de vis-à-vis. En tant que CNEF, nous aimerions réfléchir à la manière de les encourager à se fédérer et à développer en leur sein de bonnes pratiques.
Nous accueillons également avec reconnaissance les propos d’Étienne Apaire, président de la Miviludes. À l’occasion de la conférence de présentation du rapport de la Miviludes à laquelle le CNEF était invité, il rappelait à raison que ni l’État ni la Miviludes n’ont vocation à devenir une « police de la pensée ». Dans une société démocratique et pluraliste, nous rappelons notre attachement commun au […]