En septembre 2021, l’agronome camerounais Alphonse Azebaze rencontre des homologues suisses auprès de la Fondation rurale interjurassienne. Durant une matinée, les experts discutent des recherches pour anticiper de futurs manques de fourrage, en raison des sécheresses toujours plus intenses en été. «On était en train de réfléchir au problème quand j’ai réalisé que toutes les solutions évoquées étaient basées sur des plantes herbacées, alors qu’au Cameroun, où nous connaissons une saison sèche de trois mois, nous utilisons des arbustes pour nourrir le bétail, notamment l’acacia. Pourquoi ne pas utiliser de ligneux ici aussi, mais adaptés au climat local?» Sa suggestion fait mouche auprès des agronomes suisses. Ce, d’autant plus que les arbustes captent du carbone. «Or tout ce qui peut contribuer à améliorer la situation climatique est un atout!» poursuit Alphonse Azebaze.
Cet échange, c’est DM qui l’a initié: depuis deux ans, l’organisme protestant intensifie ses échanges «Sud-Nord», notamment dans l’agroécologie. L’association est active depuis plus d’une décennie dans ce […]