Appelé Nouvel An chinois en Occident ou Nouvel An lunaire en Asie, cette fête est célébrée dans le monde entier : Corée du Sud, Tibet, Vietnam… Cette année, les festivités débuteront lundi 22 janvier sous le signe de l’année du Lapin et dureront 40 jours. Au programme : repas de fêtes et musique.
La date de la nouvelle année lunaire dépend de la phase dans laquelle la Lune se trouve et change d’année en année, précise le National Geographic. De nos jours, la Chine utilise le calendrier grégorien comme la majorité des pays. En revanche, les fêtes y sont régies par le calendrier luni-solaire traditionnel qui serait en usage depuis le XXIe siècle avant notre ère. En 1912, lorsque la toute nouvelle République de Chine a officiellement adopté le calendrier grégorien, ses dirigeants ont rebaptisé le Nouvel An lunaire « Fête du printemps », nom qu’on emploie encore aujourd’hui.
L’année du Lapin
Chaque année, le calendrier lunaire est nommé d’après l’un des 12 animaux du zodiaque chinois. Répartis en rotation, ces animaux sont le Rat, le Bœuf, le Tigre, le Lapin, le Dragon, le Serpent, le Cheval, la Chèvre, le Singe, le Coq, le Chien et le Cochon.
Peu importe si les festivités divergent en fonction des pays, les mots d’ordre restent les mêmes : festivité et espoir. Si les restrictions liées à la pollution de l’air ont mis à mal la tradition des feux d’artifice, la couleur rouge sera bien présente sur les décorations et les vêtements. Avant les restrictions, en Chine, la tradition était d’allumer des pétards afin de chasser le monstre appelé Nian.
Différentes traditions
Le Nouvel An lunaire dispose d’autant de traditions que de pays qui accueillent ces festivités. En Corée, on prépare un bouillon au gâteau de riz pour rendre hommage à ses ancêtres. Au Vietnam, les fleurs sont au cœur de la fête.
Le National Geographic rappelle que pour célébrer cette “Fête du printemps”, des milliards de personnes regagnent leur région d’origine afin de retrouver leur famille. Le Nouvel An lunaire est le plus grand mouvement de population régulier du monde. Il engorge les routes, les gares et les aéroports.