Lors de la convention républicaine de Milwaukee, Donald Trump a été officiellement investi en tant que candidat républicain à la présidentielle américaine. Jeudi 18 juillet, il a prononcé son premier discours depuis la tentative d’assassinat qui l’avait visé cinq jours plus tôt. Il a commencé par dire qu’il n’était "pas censé être là" et qu’il était encore en vie "par la grâce de Dieu tout-puissant". Il a expliqué avoir ressenti une vive douleur à son oreille, puis, en entendant les tirs, "j’ai immédiatement compris que c’était très sérieux, que nous étions attaqués", a affirmé l’ancien président des États-Unis, selon des propos repris par RTL.

"Le sang coulait partout. Et pourtant, d’une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j’avais Dieu à mes côtés", a raconté Donald Trump. En parlant de ce souvenir traumatisant, il a également rendu hommage au pompier Corey Comperatore, le spectateur tué lors de la fusillade, qui est mort en protégeant sa famille des balles. Une minute de silence a été observée en hommage au pompier.

Le programme de Donald Trump détaillé

Après avoir accepté l’investiture de son parti, Donald Trump a prédit une "victoire incroyable" au camp républicain lors de la présidentielle de novembre 2024. "Je me présente pour être le président de toute l’Amérique, pas de la moitié de l’Amérique", a-t-il assuré. Il a par ailleurs attaqué le bilan de Joe Biden. "Vous prenez les dix pires présidents, vous additionnez leurs bilans, ils n’auront pas fait autant de mal à ce pays que Joe Biden", a-t-il affirmé, dans des propos relevés par BFM TV. Le candidat à la présidentielle s’est aussi présenté comme le "sauveur de la démocratie" et a appelé à voter pour lui afin de "sauver le pays d’un gouvernement en échec et incompétent".

L’ancien président des États-Unis a déroulé son programme, avec, comme priorités, de "forer à tout-va" et de fermer la frontière avec le Mexique, rapporte franceinfo. Il veut aussi réorienter les fonds alloués aux mesures environnementales qu’il a qualifiées "d’arnaque verte". Donald Trump a promis de finir le mur anti-migrants en construction à la frontière avec le Mexique. Enfin, le candidat à l’élection présidentielle a vanté sa stature sur la scène internationale, se disant capable de régler les conflits mondiaux. "Je crois que je lui manque", a-t-il dit à propos du dictateur nord-coréen Kim Jong Un.