Le 24 juillet dernier, la France annonçait qu’elle allait reconnaître en septembre un État palestinien à l’occasion de la prochaine Assemblée générale des Nations unies. Six jours plus tard, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a confirmé l’appel lancé depuis New York par l’Hexagone et 14 autres pays occidentaux lors d’une conférence ministérielle au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU) du lundi 28 au mardi 29 juillet, rapporte BFM TV. Celle-ci, ayant pour mot d’ordre la résolution du conflit israélo-palestinien par le biais de la solution à deux États, avait été initiée par l’Arabie saoudite et la France.

Australie, Canada, Espagne… ces pays qui participent à l’appel

« À New York avec 14 autres pays, la France lance un appel collectif : nous exprimons notre volonté de reconnaître l’État de Palestine et invitons ceux qui ne l’ont pas encore fait à nous rejoindre », a ainsi publié le patron du quai d’Orsay sur son compte X (ex-Twitter) mercredi 30 juillet. Parmi les États participant conjointement à cet appel figurent également l’Andorre, l’Australie, le Canada, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, le Luxembourg, Malte, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Portugal, Saint-Marin, la Slovénie et l’Espagne. À noter que tous n’ont pas pour autant reconnu officiellement l’État palestinien, mais en expriment la volonté. C’est dans un communiqué commun des ministres des Affaires étrangères de ces pays respectifs que l’information a été annoncée.

Les pays arabes et le Royaume-Uni choisissent une autre approche

L’Égypte, le Qatar et l’Arabie saoudite, aux côtés d’autres pays arabes, appellent quant à eux le Hamas à rendre les armes et à se soumettre à l’Autorité nationale palestinienne. Dans le même temps, le Royaume-Uni a choisi une voie similaire à celle de la France en annonçant mardi 29 juillet que le pays allait aussi reconnaître l’État de Palestine en septembre, à la différence qu’il y pose des conditions adressées au gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Selon un porte-parole du gouvernement, les Britanniques ne joindront ainsi pas l’acte à la parole si Israël met en place « des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza », relève BFM TV.