La semaine passée, l’actualité politique a été marquée par l’annonce du président de la région Grand Est : il en quittera la présidence dès la fin de l’année 2022. Le gouvernement entend créer une nouvelle carte de séjour destinée aux professionnels de santé pour attirer notamment des médecins étrangers. Après la tuerie survenue le vendredi 23 décembre à Paris, Emmanuel Macron dénonce une attaque “odieuse” et la gauche a pointé la responsabilité de l’extrême droite. Vendredi 23 décembre, les syndicats ont accepté les propositions de la SNCF et ont levé leur préavis de grève pour le week-end du Nouvel An.
Grand Est : Jean Rottner quitte la présidence de la région
Mardi 20 décembre, Jean Rottner a annoncé qu’il quittait la présidence de la région Grand Est dès la fin de l’année 2022, écrit Le Point. L’élu LR de 55 ans a par ailleurs indiqué qu’il se retirait de “la vie publique.” “Des impératifs familiaux animent cette lourde décision”, a-t-il précisé dans un communiqué. C’est une décision “mûrement réfléchie”. À la tête du Grand Est depuis 2017, ce médecin urgentiste de formation avait acquis une audience nationale lors de la crise sanitaire. C’est le premier vice-président de la région Grand Est, Franck Leroy, qui assurera l’intérim de cette région qui, depuis 2015, rassemble l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne.
Immigration : une carte de séjour pour recruter plus de professionnels de santé ?
L’exécutif entend créer une nouvelle carte de séjour destinée aux professionnels de santé pour attirer notamment des médecins étrangers, rapporte Ouest France, citant l’AFP qui a pu consulter, le 20 décembre, le projet de loi sur l’immigration. En effet, le gouvernement souhaite “répondre au besoin de recrutement” dans ce secteur en difficulté. Il devrait s’agir d’une nouvelle carte de séjour pluriannuelle dénommée “talent – professions médicales et de pharmacie”. Et elle concernera les médecins “quelle que soit leur spécialité”, les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens, détaille le texte transmis au Conseil d’État, toujours selon Ouest France.
Tuerie à Paris : Emmanuel Macron dénonce une attaque “odieuse”
Alors que trois personnes sont décédées, vendredi 23 décembre, lors d’une attaque à l’arme à feu dans le Xe arrondissement de Paris, près d’un centre culturel kurde, le président Emmanuel Macron a dénoncé une odieuse attaque contre les Kurdes de France et adressé ses pensées aux victimes et à leurs proches, rapporte Europe 1. “Les Kurdes de France ont été la cible d’une odieuse attaque au cœur de Paris. Pensées aux victimes, aux personnes qui luttent pour vivre, à leurs familles et proches”, a réagi le chef de l’État sur Twitter.
Tuerie à Paris : la gauche pointe la responsabilité de l’extrême droite
“Tristesse et colère devant l’attaque terroriste visant le centre culturel kurde Ahmet Kaya à Paris. Il y a dix ans presque jour pour jour, étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit ! Protection de nos alliés kurdes ici et là-bas”, a tweeté le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, après l’attaque. Sur les réseaux sociaux, note Libération, les dirigeants Insoumis, socialistes ou écologistes, ont accusé le racisme d’avoir conduit à la mort, vendredi 23 décembre, de trois Kurdes à Paris. L’assaillant était déjà connu pour des faits de violence volontaire à caractère raciste. “Le tireur s’en était déjà pris à un centre pour migrants. Quand est-ce que le terrorisme d’extrême droite cessera de proliférer impunément dans notre pays ?” a interpellé le député LFI du Val-de-Marne Louis Boyard.
Grève SNCF : le préavis pour le week-end du Nouvel An est levé
Vendredi 23 décembre, les syndicats ont accepté les propositions de la SNCF, après la réunion qui s’est tenue la veille au soir entre la direction et les partenaires sociaux. Ainsi, le préavis de grève des contrôleurs pour le week-end du Nouvel An a été levé, indique France Info. La Première ministre Élisabeth Borne a salué “l’esprit de responsabilité qui prévaut” à “la SNCF”.