Dans les conceptions économiques et juridiques classiques, les communs sont des ressources gérées collectivement selon des règles instituées par les acteurs eux-mêmes; ce ne sont ni des biens privés ni des biens publics. On distingue les communs globaux (l’air, la biodiversité, etc.), les communs traditionnels ou naturels (terres, systèmes d’irrigation, etc.) et les nouveaux communs ou communs artificiels générés par les technologies de l’information et de la communication. Dans leur livre Commun. Essai sur la Révolution au XXIe siècle (1), Pierre Dardot et Christian Laval citent un épisode du livre VII de L’Énéide où les Troyens parvenus aux rives du Latium sont reçus par le roi Latinus. Ilionée, un porte-parole des Troyens, dit alors au roi: «… Nous quêtons l’humble lieu d’un bord calme, ainsi que l’air et l’eau, ces […]
Repenser le commun... pour une métamorphose sociétale !
Ce concept aux acceptions plurielles, distinct des notions de public et de privé, s’impose selon Jean-Marc Lamarre dans notre actualité comme une vraie alternative.