Lundi 15 septembre s’est ouvert à Paris le procès de 12 militants de l’association Ultime Liberté. Ils sont accusés d’avoir, entre 2018 et 2020, aidé des personnes à se procurer du pentobarbital sur Internet, produit qui entraîne la mort à haute dose. Les membres de l’association sont âgés entre 74 et 89 ans, rapporte franceinfo. Ils risquent jusqu’à trois ans de prison ainsi que 45 000 euros d’amende pour importation, acquisition, détention illicite de ces médicaments ainsi que complicité de ces actes. Le procès doit se terminer le 9 octobre.

Le débat concernant la fin de vie en France reste sensible. Au printemps 2025, l’Assemblée nationale a approuvé en première lecture la création d’un droit à l’aide active à mourir. Un texte révisé devrait être examiné au Sénat à partir du 7 octobre et des audiences sont en […]